Stop à l'abattage des chiens errants en Tunisie !

  • by: raoudha mansour
  • recipient: Monsieur Mehdi JOMAA, Chef du Gouvernement tunisien

Monsieur le Chef du Gouvernement,

Nous avons appris par les médias le 14 février 2014 qu’une grande campagne d’abattage de chiens errants démarrait le lendemain sur le Grand Tunis.

Cette méthode pratiquée depuis des décennies au nom de la prévention et de la réduction du risque de la rage a démontré son peu d’efficacité, puisqu’à notre connaissance aucune méthode statistique n’a été utilisée pour déterminer au préalable le nombre de chiens errants, que le nombre de chiens tués par groupes de population, autrement dit par zone, quartier est aléatoire, et qu’étant donné le rythme de procréation, soit deux fois par an, et le nombre moyen des chiots par portée, la population en dépit des individus tués, à vite fait de se reconstituer grâce aux naissances, autrement dit cette action est l’équivalent de remplir d’eau un tonneau sans fond.

Outre son inefficacité, cette méthode a des conséquences nuisibles : caractère choquant de ces séances nocturnes (coups de feu, risques pour les riverains) et risque sur le plan de l’hygiène car les cadavres des chiens sont souvent abandonnés sur place. Et enfin, sur le plan humanitaire et éthique, cette méthode est désastreuse et soulève des protestations de nombreux riverains qui nous écrivent à ce sujet, sans compter les nombreux touristes étrangers qui expriment leur désaveu et aussi les touristes potentiels qui ne souhaitent pas visiter la Tunisie pour la même raison.

Or, il se trouve que d’autres pays sur d’autres continents, notamment l’Inde (où les taux de rage étaient bien supérieurs à ceux annoncés pour la Tunisie), ont abandonné cette méthode pour une autre plus efficace à moyen terme et plus « humaine », axée sur des campagnes de stérilisations (et vaccination antirabique).

La Tunisie a prouvé dans maints domaines qu'elle était un pays évolué, il est temps qu'elle envisage d'évoluer dans le choix de ses méthodes pour faire face à la prolifération des animaux errants et au risque de rage et qu'elle tourne le dos aux méthodes barbares.

 

« On reconnaît le degré de civilisation d'une nation à la façon dont celle-ci traite ses animaux ».

Gandhi

Raoudha MANSOUR

Présidente

SOS ANIMAUX Tunisie

Monsieur le Chef du Gouvernement,


Nous avons appris par les médias le 14 février 2014 qu’une grande campagne d’abattage de chiens errants démarrait le lendemain sur le Grand Tunis.


Cette méthode pratiquée depuis des décennies au nom de la prévention et de la réduction du risque de la rage a démontré son peu d’efficacité, puisqu’à notre connaissance aucune méthode statistique n’a été utilisée pour déterminer au préalable le nombre de chiens errants, que le nombre de chiens tués par groupes de population, autrement dit par zone, quartier est aléatoire, et qu’étant donné le rythme de procréation, soit deux fois par an, et le nombre moyen des chiots par portée, la population en dépit des individus tués, à vite fait de se reconstituer grâce aux naissances, autrement dit cette action est l’équivalent de remplir d’eau un tonneau sans fond.


Outre son inefficacité, cette méthode a des conséquences nuisibles : caractère choquant de ces séances nocturnes (coups de feu, risques pour les riverains) et risque sur le plan de l’hygiène car les cadavres des chiens sont souvent abandonnés sur place. Et enfin, sur le plan humanitaire et éthique, cette méthode est désastreuse et soulève des protestations de nombreux riverains qui nous écrivent à ce sujet, sans compter les nombreux touristes étrangers qui expriment leur désaveu et aussi les touristes potentiels qui ne souhaitent pas visiter la Tunisie pour la même raison.


Or, il se trouve que d’autres pays sur d’autres continents, notamment l’Inde (où les taux de rage étaient bien supérieurs à ceux annoncés pour la Tunisie), ont abandonné cette méthode pour une autre plus efficace à moyen terme et plus « humaine », axée sur des campagnes de stérilisations (et vaccination antirabique).


La Tunisie a prouvé dans maints domaines qu'elle était un pays évolué, il est temps qu'elle envisage d'évoluer dans le choix de ses méthodes pour faire face à la prolifération des animaux errants et au risque de rage et qu'elle tourne le dos aux méthodes barbares.


 


« On reconnaît le degré de civilisation d'une nation à la façon dont celle-ci traite ses animaux ».


Gandhi


Raoudha MANSOUR


Présidente


SOS ANIMAUX Tunisie

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