Soutien aux lanceurs d'alerte et à la liberté de la presse

Suite aux poursuites dont font l’objet Etienne Cendrier et Antoine Debièvre de la part d’opérateurs de téléphonie mobile, nous demandons à l’Assemblée Nationale qu’elle débatte de la proposition de loi déposée au Sénat sur la protection des lanceurs d’alerte.
Le 14 Mars 2006, Etienne Cendrier et Antoine Debièvre comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Paris. Ils sont poursuivis en diffamation et complicité par les opérateurs de téléphonie mobile Orange et SFR. Leur « crime » : le premier a émis, lors d’un débat, des critiques sur la façon dont agissent les opérateurs de téléphonie mobile ; le second a retranscrit ce débat dans son journal, le Journal du Dimanche. Le journal est poursuivi pour diffamation. Etienne Cendrier et Antoine Debièvre risquent une condamnation avec des dommages et intérêts qui peuvent être élevés. En effet, lors du premier procès pour diffamation à l’initiative du 3ème opérateur (Bouygues Télécom), Etienne Cendrier a été condamné, en tout, à 8000 euros (la demande initiale était de 200 000 euros…). Par delà les mots, ce procès est avant tout celui de tous les lanceurs d’alerte et de la liberté de la presse. Etienne Cendrier n’a fait que défendre le droit des citoyens à débattre des risques posés par leur environnement. Antoine Debièvre n’a fait que son métier de journaliste en informant sur le débat autour de ces questions. Sans les lanceurs d’alerte, sans la presse qui se fait l’écho des débats et des actions, les scandales de la désinformation au moment de Tchernobyl, ceux aussi de l’amiante, des éthers de glycol, de la dioxine, des OGM… seraient passés inaperçus. Aujourd’hui, le principe de précaution est devenu un principe constitutionnel. Etienne Cendrier et Antoine Debièvre n’ont donc fait qu’exercer leur droit de citoyen dans une société démocratique.
 
Nous soussignés, demandons à l’Assemblée Nationale en la personne de son Président, qu’elle débatte de la proposition de loi sur la protection des lanceurs d’alerte déposée au Sénat. Nous déclarons être solidaires des accusés et demandons qu’ils soient relaxés.
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