Les animaux doivent pouvoir profiter des revenus qu'ils génèrent

    La très médiatisée affaire du "singe au selfie" avait attiré toute mon attention (Le Parisien du 25/12/17). Après avoir dérobé son appareil photo au journaliste, le singe Naruto de l'île de Sulawesi en Indonésie, dans la réserve de Tangkoko, s'était pris en photo arborant un sourire qui fit des ravages auprès du public après que le journaliste eut récupéré l'appareil et diffusé la photo. Peta engagea une bataille juridique pour faire en sorte que le macaque soit reconnu comme auteur de la photo, estimant que Naruto doit être reconnu en tant qu'être vivant et non en tant qu'objet. Le photographe animalier devait reverser 25% des bénéfices à des "oeuvres de charité protégeant l'habitat de Naruto et d'autres macaques indonésiens", une epèce en voie de disparition.
    Peta avait jugé que le singe détenait des droits d'auteur sur son cliché. Or, le 25/04/18, Le Parisien annonce qu'une cour d'appel américaine a décrété que le singe n'a pas la qualité pour prétendre aux droits sur la propriété intellectuelle. Ce qui signifie que désormais, si un animal génère des bénéfices et une médiatisation, il ne sera nullement intéressé aux retombées financières, ce que je trouve profondément injuste. La médiatisation d'un animal doit pouvoir profiter aux animaux et pas aux humains, c'est un moyen de les aider à une époque où les hommes lui font une vie si difficile.
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