Des plages de l'Asie du Sud-Est aux régions reculées de l'Antarctique, la pollution plastique est partout. Elle commence à polluer dès sa création et a un impact sur nos océans, notre climat et la santé de nos communautés [1][2]. La pollution par les microplastiques a même été repérée dans l'air que nous respirons et dans les aliments que nous mangeons [3]. Nous avons besoin d'une solution à la hauteur du problème.
C'est d'un traité mondial sur les plastiques dont nous avons besoin. Nous avons franchi une étape de plus dans le processus des Nations Unies pour y parvenir [4]. Les négociations débuteront dans le courant de l'année, avec comme objectif d'achever le processus d'ici la fin 2024.
Un traité mondial solide sur les plastiques exige une approche globale pour mettre fin à la crise de la pollution plastique articulée comme suit :
- créer des engagements forts et juridiquement contraignants pour garantir le respect des mesures promises par les gouvernements et l'industrie;
- conserver le pétrole et le gaz dans le sol pour protéger notre climat;
- accélérer le passage à des systèmes de recharge et de réutilisation et réduire la production de plastique à usage unique;
- tenir les pays responsables de la gestion de leurs propres déchets et mettre fin au colonialisme des déchets;
- veiller à ce que les gouvernements adoptent une transition équitable pour les travailleur·ses de l'industrie et priorisent la santé des communautés les plus affectées.
Greenpeace et ses allié·es font pression pour que le traité soit axé sur la réduction, la réutilisation et la justice, et non sur de fausses solutions et le maintien du statu quo.
Aidez-nous à faire de ce traité une réalité. Demandez au Premier Ministre Justin Trudeau et aux autres leaders de ce monde de soutenir un traité mondial fort sur les plastiques!
