À l'heure actuelle, des bactéries rebelles se déchaînent dans les hôpitaux nord-américains et entraînent des risques importants, même pour les interventions chirurgicales de routine. Pendant ce temps, des maladies comme l'Ebola et le Zika, présentes dans certaines régions d'Afrique et d'Amérique du Sud, menacent l'humanité entière. Dans certains cas, nous possédons les médicaments pour sauver des vies, mais nous n'avons pas les moyens de les distribuer. Dans d'autres, nous sommes pratiquement impuissants puisque les agents pathogènes évoluent plus rapidement que notre capacité à découvrir de nouveaux médicaments. Ce constat soulève la menace d'un monde post-antibiotique.
Déjà, trop de gens périssent. L'an dernier, la résistance aux antibiotiques a coûté la vie à 700 000 personnes, et on prévoit que ce chiffre atteindra les 10 millions d'ici 2050.
Un système immunitaire fort et équilibré constitue la meilleure protection, non seulement contre ces fléaux mondiaux, mais aussi contre plusieurs cancers. Toutefois, une réponse immunitaire inadéquate peut aussi déclencher des réactions catastrophiques, comme des allergies ou des maladies auto-immunes.
De toute évidence, nous devons changer les règles du jeu. Nous devons accélérer les recherches sur les infections et l'immunité et réaliser des percées importantes.
Avec votre aide, c'est précisément ce que fera l'Initiative interdisciplinaire en infection et immunité de l'Université McGill (MI4).
Signez notre pétition dès aujourd'hui pour appuyer cette recherche qui peut sauver des vies.