Chaque Canadien mérite de trouver un emploi intéressant. Or, il arrive trop souvent que les personnes ayant une perte de vision ne soient pas considérées pour un emploi. Dans un sondage récent, 70 pour cent des employeurs ont déclaré que, tout compte fait, ils préféreraient embaucher un candidat voyant plutôt qu'un candidat aveugle. Un tel choix ne se fonde pas sur la capacité à assumer la fonction, sur l'éthique de travail, ou les références de base. Ceci est tout simplement injuste, et cela doit changer.
Malheureusement, des préjugés circulent encore au sujet de la cécité. Plusieurs employeurs croient à tort que les candidats aveugles ne sont pas à la hauteur, qu'il leur faudra une aide permanente, qu'ils se blesseront au travail, ou qu'un aménagement pour répondre à leurs « besoins spéciaux » sera trop coûteux.
Voilà pourquoi en ce mois d'octobre nous célébrons le Mois national de la sensibilisation à l'emploi des personnes handicapées : nous savons qu'il faut faire mieux connaître ce que les personnes ayant une perte de vision peuvent faire, et oublier les stéréotypes qui nuisent à leur emploi.
Ce que nombre de personnes ignorent, c'est que des personnes ayant une perte de vision travaillent déjà dans divers domaines – y compris les sciences, le génie, le droit, la technologie, les finances, les arts créatifs et beaucoup d'autres. Or, 63 % des personnes ayant une perte de vision n'ont pas d'emploi, souvent parce que les employeurs ne peuvent se défaire de leurs idées fausses.
Ajoutez votre nom pour faire connaître les défis que les Canadiens ayant une perte de vision doivent relever en milieu de travail et pour appuyer les programmes qui les aident à surmonter les obstacles et à avoir accès aux mêmes chances que les autres.
